Si elle veut en parler, il à été 2 fois champion du monde d'écoute compassionnel (à Toronto en 2001 et Osaka en 2003), catégorie cafard glauque et gluant.
Petit salaud d'Abbé Pierre il m'a privé du titre en 2002 ;)


CU

Elle se rend compte qu'un mec pour une nuit, c'est jamais une bonne idée. Que les lendemains sont jamais faciles, voire déprimants. Que même si elle assume totalement ses actes et son célibat, elle en ras-le-bol de ce putain de célibat. Elle ne comprend pas pourquoi tous les mecs qui gravitent autour d'elle sont tous des mecs pas simples mais alors pas simples du tout... Elle se dégoute. Elle a mal au coeur.
Elle se rend bien compte qu'il faut relativiser tout ça, mais que putain, y'a des soirs où ça fait du bien de ne rien retenir.

Elle le savait déja que c'était pas une bonne idée, pourtant elle s'est laissée tentée, peut-etre qu'elle avait juste besoin d'un peu de réconfort, de ce contact avec la peau ne serait-ce que pour une nuit (qu'elle came cette peau de l'autre, ou vous la retire et soudain vous etes pres à oublier tous ces différences qui on  fait que vous n'aimiez plus)
C'est vrai qu'un mec pour une nuit c'est un peu comme une soirée trop arrosée, sur le moment on se dit qu'on s'en fout "carpe diem on s'eclate" mais on réalise bien vite que c'est un ersatz tout au plus, qui contribue soit à réaliser ce qu'il vous manque (option plutot positive quoique), soit à vous degouter de cette facilité que vous avez à ceder.
Je ne pense pas qu'elle est à etre degoutée d'elle meme, elle peut en vouloir au monde qui ne lui apporte pas ce qu'elle désire tant, c'est vrai que selon lui elle mérite il le lui à déja dit.
Elle va se regarder une petite bouse sur TF1 et se dire qu'elle vie à coté de millions de crétins qui trouvent ca mortel, et la ca va lui remonter moral de se dire qu'elle au moins elle n'est pas dupe, et qu'un jour inevitablement quelqu'un se rendra compte de cette évidence qui saute aux yeux, la concernant.

PS: Crois en mon expérience (de mec), les mecs ne sont pas aussi compliqués qu'ils veuillent bien te le faire croire.Dans certain domaines, qu'on est décidé de l'enrober dans un romantisme de bon ton ou non,  la vie est on ne peut plus simple, le probleme est juste de savoir si on a  l'envie ou la possibilité de s'engager et de créer quelquechose.

CU

Lire qu'on ai décidé (decidement l'ortographe n'est pas mon amie)

Moi aussi, en ce moment, les mecs, le célibat, les histoires de sommier/matelas...

P'tain, sont cons les autres de nous sortir des "tu mérites quelqu'un", "t'es quelqu'un de bien"... Non, on n'est pas mieux que les autres, on ne cherche pas à l'être...

Peut-être est-on plus réfléchies, peut-être qu'on attend plus de trouver quelqu'un avec qui on sera PARFAITEMENT en accord ?

Je t'embrasse.

Els

La version négative. Ce qui est intéressant, ce sont les mécanismes. On le fait pour une nuit, parce qu'on a bu un coup de trop et que c'est facile : on se commande à distance, on craint plus les éclaboussures. Et puis, quand on se réveille, parce qu'on finit toujours par se réveiller (Cendrillon est le mythe de l'alcoolisme chronique, mais le soir où j'ai expliqué ça à Jane, elle a répondu qu'il commençait à se faire tard), la distance a disparu, pas les éclaboussures. Ca nous dégoûte un peu. Alors on se sent tout sale, tout gris. Le problème, avec les éclaboussures, c'est qu'une fois dégueu, on a moins d'états d'âme à recommencer. Quelle importance, on est DEJA tâché. Il y a un cap net entre propre et sale, mais entre sale et plus sale, ça se remarque moins, voire plus du tout. Au point qu'on ne se rend même plus compte qu'en se consolant dans les bras d'une amie de l'amante de la veille, on prépare déjà le lit du lendemain. Je dis ça, je dis rien. Garçons, filles, on ne s'aimera jamais autant que lorsqu'on est les uns sans les autres. Et je crois qu'il faut s'être aimés dans la solitude pour pouvoir ensuite s'appuyer sur ces souvenirs pour justifier un quotidien de couple perd rapidement son attrait (parce que, pauvre Cendrillon, même la vie de princesse, passés quelques mois, n'est jamais plus qu'une routine).

La version positive, maintenant. Puisque d'aucuns acceptent de partager vos nuits, c'est que vous êtes capables d'être désirée. L'erreur tient peut-être à ce que vous vous donnez trop tôt ? En admettant qu'une fille est un aimant, un garçon une bille de métal et le désir de ce dernier la force magnétique, il est clair que si l'aimant recule au fur et à mesure que la bille s'en approche, la vitesse de cette dernière augmente (sinon, choc et immobilisation). Sans élan, une histoire ne va jamais bien loin. Une fille d'une nuit est une fille sans visage. Cela ne nous laisse pas le temps de donner au désir les traits d'une personne unique et singulière, étape nécessaire à la transformation d'une pulsion instinctive en relation de personne à personne. Autrement dit, un garçon vous désire, utilisez cet ascendant que vous avez sur lui pour le contraindre à faire votre connaissance, à s'habituer à vous, (à tomber amoureux, quoi) afin que, lorsque vous céderez, il ait besoin de vous sur d'autres plans qui le feront rester avec vous. S'il n'y a que le désir, il est probable qu'il repartira : une autre fille le satisfera pareillement (voire mieux, parce que la nouveauté séduit). S'il y a autre chose, de plus personnel, quelque chose qui a pris du temps à mettre en place, il restera, ayant besoin de cela et ne pouvant le trouver immédiatement chez n'importe quelle autre fille. (Après, si le type se barre parce que vous vous faîtes trop désirer, c'est soit que de toutes façons il n'avait pas l'intention de vous accorder beaucoup plus d'une nuit, soit que vous avez été trop loin, et fait d'un désir agréable une frustration pénible.) Voilà, ça serait un peu mon conseil. Du mystère, de la séduction. C'est comme en bagnole : avec un plein, on fait plus de kilomètres si on ne roule pas trop vite. Economisez votre carburant, levez le pied :) Récapitulons : on n'aime jamais autant une fille que lorsqu'elle nous résiste. Et plus elle nous résiste, plus on la désire, et c'est à force de la désirer qu'on finit par en tomber amoureux. C'est le principe (enfin, vu de chez moi, en tous cas).

Je dis ça, je dis rien, je suis qu'un jeunot passant exceptionnellement dans la cour des grands (z'auriez pas vu mon ballon, par hasard ?).

Barjac

peut-être envie d'en parler????

Merci pour ces réflexions Barjac.
Toutefois pour mettre les choses au point :
- cette relation d'un soir était prévue, anticipée, dealée, non-alcoolisée, désirée des 2 côtés...
- je ne suis pas amoureuse de ce garçon, lui non plus. Je mettais simplement le doigt sur la difficulté à revenir indemne d'une telle nuit... tant le contre-coup est douloureux.
- la relation d'une nuit nous rappelle à quel point les calins sont délicieux, les baisers raffinés, les caresses nécessaires. Car oui à J+1, on se retrouve seule sans calins, sans baisers et sans caresses. Autant dire qu'après ce pic de plaisir, la chute est douloureuse.
- ce n'est pas cette histoire qui est en cause... c'est cette solitude, mon célibat. Je me trompe peut-etre mais je crois que dans un tes vieux posts, tu disais que "l'on ne devait pas vivre seul". J'ai pris cette vérité en pleine face hier soir... 

A bientôt Barjac, toi qui en a sauté des classes....;)

"Ou me connais-tu???? ;)))"



A prononcer pendant une crise d'asthme:

"SHE...je suis ton...Pere" (euh non c'est pas ca merdeeeuuuux)


Have a nice Day :-)

Lol!!!

 Bonne journée!!!

Tu as le même nom que ma soeur, et quasiment le même âge (elle en a 29)...
Biz',
Elseanor

J'ai laissé échapper mon prénom????

Bise