Hier soir, j'ai quitté quelqu'un. Une relation atypique... Nous ne nous sommes jamais embrassés, nous ne sommes vus qu'une fois...
Nous nous parlions tous les jours, plusieurs heures au téléphone : se découvrir, se souvenir, échanger, se retrouver, se taquiner...
Après une phase de séduction délicieuse, mes sentiments ont évolué vers quelques chose de plus platonique mais tout aussi magique. Pas les siens. Au contraire, semble-t-il. Il voulait que l'on construise quelque chose ensemble. La sentence fût dure pour lui.
C'est la première fois.
C'est la première fois que je quitte quelqu'un. Et je peux déjà dire que je déteste ça.(...).
Je m'en veux terriblement de lui avoir infliger ça. Je suis triste de sa tristesse. Je suis déçue de sa déception. Il ne veut plus me parler. Je lui en veux terriblement. Je lui en veux de me retirer cette amitié. Je devrais être compréhensive et lui accorder la distance qu'il réclame. Très égoïstement, je voudrais que l'on sauve ensemble cette amitié si précieuse.
Peut-être parce que j'ai toujours été quittée. Toujours. Et à chaque fois, j'ai souffert, pleuré, supplié. J'étais prête à tout pour conserver un bout de l'autre : des miettes de relation, des miettes d'amitié. J'ai souvent mis mon orgueil de côté pour accepter la décision de l'autre. Trop souvent. Trop souvent, j'ai souffert en silence. . Et hier soir, j'espérais peut-être de lui ce que j'ai supporté de nombreuses fois.
Quitter et être quittée, ce soir, je ne sais même plus ce qu'il y a de pire.
Commentaires :
Re: La première fois
Bonjour jeune fille,
je sais très bien ce que tu ressens.... Et on ne s'y habitue jamais. J'ai longtemps ressenti tous ces sentiments que tu décris. Hélas tout cela ne s'efface pas vite... Sois courageuse...
Petit à petit tu reprendras goût (..), tu te relèveras à ton grand étonnement.... Tu n'en es pas là, je le sais...Courage, je t'embrasse.
La première fois
J'ai 30 ans et pourtant ce fut la première fois qu'on me quittait.
Bilan : c'est affreux, blessant, humiliant, sordide, pathétique, révoltant, effrayant...
Bref je me sens comme... le dernier chocolat de la boite de Noel dont personne ne veut.
J'ai souvent quitté. J'imagine que tout se paye.