Une engueulade qui n'a débouché sur rien. Très énervée, j'ai pris mon sac et hop oxygénation dans une rue piétonne à côté de chez moi. Fin de l'engueulade par téléphone. Je m'assois à la terrasse d'un café. Seule. Des familles, des couples, des enfants, partout. ça n'aggrave pas ma déprime, juste mon impatience. Un jeune homme s'installe à une table à côté de la mienne, un sac plein de croissants. Il commande 2 cafés. Sa douce le rejoint. A cet instant précis et plutôt que d'en vouloir au monde entier, je me dis "mmmh, ça sera bien quand mon homme me commandera un café pendant que je finirai ma course...". Rêveuse, et envieuse (non jalouse...), je me concocte un petit festin pour moi toute seule : fromage, raisins, girolles, en espérant le préparer pour deux la prochaine fois et les fois suivantes... (ce qui, au passage, m'évitera de tout manger toute seule. Hum..)
Ce dimanche m'inspire une chose : le jeune homme qui voudra bien de moi un jour et ben ...j'espère qu'il se dira qu'il a de la chance de m'avoir...
Je vous entends d'ici : "Oh la laaaa, elle se la pète!!!".
Non, je reprends confiance en moi. Il parait que c'est bon pour ce que j'ai...