N'oublie jamais ça
Cette chanson m'arrache des larmes. Systématiquement. Mais pas quand c'est Pascal Obispo qui la chante. ça non. Seulement quand c'est Monsieur Michel Polnareff qui l'interprète. Ou du moins quelqu'un qui la ressent vraiment, la vit vraiment. Cette chanson c'est "Lettre à France".
Elle a pris tout son sens quand je suis partie aux Etats-Unis. 4 mois. C'est pas immense. Pourtant. J'étais loin de lui. Le contexte était très particulier. C'était pendant les évènements du 11 septembre. La France ma manquait. Pierre me manquait. Je n'avais amené que quelques CD's dont 3 compils réalisées par mes soins, avec des titres triés sur le volet. Dont "Lettre à France". Que j'écoutais. Avec Nostalgie. (c'est qui Nostalgie? Hum...Ok, la prochaine fois, je m'abstiens).
A mon retour, dans les mois, les années qui ont suivi, avec mes amis, on allait souvent (on va toujours d'ailleurs) dans un bar du marais où il y a un piano bar. Presque systématiquement, le chanteur interprétait cette chanson, et chaque fois : les larmes. Pas de petites larmes. Les gros sanglots. F. obligé de me prendre dans ses bras. Parce que cette chanson est pleine de souvenirs, d'angoisse, de réconfort.
Un courant électrique cette chanson, qui parcourt tout mon corps, qui réveille des sentiments que je croyais enfouis. Une vague. Qui part, revient, surprend, inonde, titille. Une madeleine de Proust. Encore. Mais tellement différente. Un mal-être. De la tristesse.
Nostalgie d'un pays, d'un amour, d'une vie. Cette chanson est synonyme de tout ça à la fois. Merci Monsieur Polnareff.
Depuis que je suis loin de toi,
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas
La différence
C'est le silence
Parfois
Au fond de moi
Tu vis toujours au bords de l'eau
Quelques fois dans les journaux
Je te vois sur des photos
Et moi
Loin de toi
Je vis dans une boîte à musique
Electrique et fantastique
Je vis en chimérique
La différence
C'est le silence
Parfois
Au fond de moi
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidel
Mais qui peut dire l'avenir de nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour, c'est fait de ça
Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas
Elle a pris tout son sens quand je suis partie aux Etats-Unis. 4 mois. C'est pas immense. Pourtant. J'étais loin de lui. Le contexte était très particulier. C'était pendant les évènements du 11 septembre. La France ma manquait. Pierre me manquait. Je n'avais amené que quelques CD's dont 3 compils réalisées par mes soins, avec des titres triés sur le volet. Dont "Lettre à France". Que j'écoutais. Avec Nostalgie. (c'est qui Nostalgie? Hum...Ok, la prochaine fois, je m'abstiens).
A mon retour, dans les mois, les années qui ont suivi, avec mes amis, on allait souvent (on va toujours d'ailleurs) dans un bar du marais où il y a un piano bar. Presque systématiquement, le chanteur interprétait cette chanson, et chaque fois : les larmes. Pas de petites larmes. Les gros sanglots. F. obligé de me prendre dans ses bras. Parce que cette chanson est pleine de souvenirs, d'angoisse, de réconfort.
Un courant électrique cette chanson, qui parcourt tout mon corps, qui réveille des sentiments que je croyais enfouis. Une vague. Qui part, revient, surprend, inonde, titille. Une madeleine de Proust. Encore. Mais tellement différente. Un mal-être. De la tristesse.
Nostalgie d'un pays, d'un amour, d'une vie. Cette chanson est synonyme de tout ça à la fois. Merci Monsieur Polnareff.
Depuis que je suis loin de toi,
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas
La différence
C'est le silence
Parfois
Au fond de moi
Tu vis toujours au bords de l'eau
Quelques fois dans les journaux
Je te vois sur des photos
Et moi
Loin de toi
Je vis dans une boîte à musique
Electrique et fantastique
Je vis en chimérique
La différence
C'est le silence
Parfois
Au fond de moi
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidel
Mais qui peut dire l'avenir de nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour, c'est fait de ça
Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas
Ecrit par She, le Lundi 6 Septembre 2004, 19:49 dans la rubrique Mon journal complet.
Commentaires :
lenaig
06-09-04
à 23:16
Repondre a ce commentaire
Re:
Pardon pour le blanc lol. Juste pour dire que j'ai des amis chanteurs qui se produisent sur la côte normande dans les casinos etc. et dans le Nord d'où ils sont originaires. Ils ont une voix incroyable, et à moi aussi cette chanson m'arache les larmes pour des raisons plus ou moins similaires. Si un jour tu es intéressée pour aller les écouter ... il sont ce week-end au casino d'Houlgate, samedi de 23h00 à 03h30. Voilà, juste pour dire ... et aussi qu'encore une fois ton blog me plaît beaucoup ;)
Bisous !
Bisous !
Pour moi c'est "Ô Toulouse" de Nougaro, ya rien à faire chaque fois que je l'entends, je chiale, ça me rappelle trop ma ville, toulousaine exilée que je suis...
Et je suis comme toi, je n'aime pas Pascal O.
Comment font-ils pour nous faire cet effet là ???
Bizz
Shal